Ember.js
L’approche convention-over-configuration.
Là on passe dans la cour des grands.
Ou plutôt… dans la cour de ceux qui pensaient gros alors que le reste du monde pensait encore “composant slider avec 2 events”.
Ember, c’était pas juste une lib.
C’était une vision.
Un pari presque arrogant : “et si on faisait du front comme on fait du Rails ?”
Rails pour le navigateur.
Convention over configuration.
Des outils, une CLI, un router béton, un système de templates, un data layer intégré.
Tout. Était. Inclus.
Et franchement ? C’était stylé.
👉 Ember est né pour résoudre un vrai problème :
comment construire des apps front complexes, durables, et scalables… sans devenir fou ?
Backbone te laissait tout faire. Ember, lui, te disait quoi faire.
Et à une époque où tout le monde bricolait son propre framework maison à base de jQuery, Ember te balançait un vrai cadre.
Avec une architecture solide, de la productivité, et une communauté bien carrée.
Mais Ember, c’est aussi l’histoire d’un framework qui avait raison trop tôt.
Il a voulu imposer des concepts avancés, des patterns lourds, dans un écosystème qui n’était pas encore prêt.
Résultat ? Une courbe d’apprentissage verticale. Une complexité qui faisait flipper les juniors. Et une adoption limitée hors des gros projets ambitieux.
Et puis React est arrivé.
Minimal. Composable. Sans dogme.
Le reste, tu connais.
Mais pourtant… Ember a tenu bon.
Il a continué à évoluer. À rester cohérent.
Aujourd’hui encore, y’a des boîtes (et pas des petites) qui l’utilisent, parce que c’est fiable, prévisible et pensé pour durer.
Ember, c’est pas le plus sexy.
Mais c’est le framework que t’écoutes quand t’as fini de jouer avec les hype-trains et que tu veux construire une cathédrale.
💬 T’en as fait ?
T’as galéré avec les routes imbriquées ? T’as kiffé les helpers ?
Ou t’as fui à la première erreur cryptique dans la console ? 😅
Balance ton expérience Ember, même si c’est juste “j’ai essayé une fois et j’ai pleuré”.
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