ActionScript

Le langage qui a rendu le web vivant… et que Steve Jobs a enterré

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Avant React, avant Vue, avant même que JavaScript devienne un truc sérieux… le web, c’était du texte et des images statiques.
On cliquait, ça rechargeait toute la page. Pas d’animations, pas d’interactions riches. Juste du HTML qui suait la frustration.

Et puis y’a eu Flash.
Et avec lui, ActionScript.

C’était la claque.

Tu pouvais animer, jouer des sons, déplacer des objets en temps réel, faire des jeux dans le navigateur, intégrer de la vidéo, créer des interfaces fluides, des menus stylés…
Le web devenait enfin vivant.

Moi je me souviens de sites en Flash qui te faisaient dire “mais comment ils ont fait ça ?”.
On était loin du <marquee> dégueu.
Avec ActionScript, t’avais une vraie logique de programmation, des événements, de l’interaction, des timelines.

Et pendant un moment, c’était le futur.
Même YouTube tournait en Flash.
Tous les jeux de navigateur qui cartonnaient (genre Line Rider, les mini-jeux sur jeux.fr…) c’était du ActionScript.

Mais voilà. Le truc avait un talon d’Achille : la performance et la sécu.
Des failles partout. Des CPU qui chauffaient pour rien.
Et surtout, Flash ne marchait pas sur mobile.

Puis arrive Steve Jobs.
Il dit non à Flash sur l’iPhone.
Et ça, ça a été la balle dans la nuque.

En quelques années, Flash est mort.
Adobe l’a officiellement débranché en 2020.
Et avec lui, ActionScript a disparu des radars.

Mais soyons clairs : sans lui, le web serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
Il a forcé tout le monde à voir plus loin que du HTML figé.
Il a mis la pression à JavaScript.
Et il a donné envie à toute une génération de devs de créer, pas juste “coder”.

C’était pas un langage parfait.
Mais c’était un langage vivant.

👉 T’en as fait toi, de l’ActionScript ? T’as animé des boutons ou t’as juste souffert des timelines ?

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