Pascal

Le langage qui t’apprenait à coder… à coups de règles strictes et d’erreurs de compilation

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Avant qu’on balance du JS freestyle dans le navigateur, avant que Python te laisse tout faire comme un ado en pleine crise d’identité, y’avait Pascal.

Un langage carré. Structuré. Presque trop propre.

Et surtout, un langage fait pour t’apprendre à coder.

C’est Niklaus Wirth qui l’a pondu dans les années 70, dans une époque où on se disait que si on formait des devs à penser correctement, on aurait moins de bugs, moins de code spaghetti, et plus de rigueur dans les projets.

Résultat ?
Pascal, c’est la version militaire de l’apprentissage du code.

Tu déclares toutes tes variables avant.
Tu structures tout.
Tu respectes les types, sinon ça compile pas.

Et pour beaucoup, c’était le premier langage.
Tu faisais ton petit begin... end.
Tu écrivais writeln('Hello World');
Et t’étais tout fier parce que t’avais compris ce que c’était qu’un bloc, une condition, une boucle.

Mais rapidement, tu sentais que t’étais dans une cage.
Pascal t’apprend à bien écrire, mais il t’empêche de t’amuser.

Alors quand t’as touché à C ou à un langage plus permissif après, t’as eu cette sensation bizarre :
La liberté.
Mais aussi… le bordel.

Pascal, c’est comme ces vieux profs sévères qui t’apprennent les bases à coups de règles rigides et de zéro tolérance à l’erreur.
Tu les détestes à l’époque, mais tu réalises plus tard qu’ils t’ont bien formé.

Et même s’il est plus trop utilisé aujourd’hui, son héritage est partout.
Il a influencé Delphi. Il a posé les bases de la programmation structurée.
Et il a formé des millions de devs à penser avant d’écrire.

👉 Toi aussi t’as commencé avec Pascal ? Tu l’as aimé ou t’en gardes des séquelles ?

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