ArgoCD

Avec GitHub Actions, on a automatisé les pipelines CI/CD directement dans Git.
Mais il restait un problème : la gestion des déploiements en production.

Dans un monde où Kubernetes est devenu la norme, on devait encore faire des trucs à la main :

— Lancer un kubectl apply pour déployer une nouvelle version.
— Mettre à jour des fichiers YAML et croiser les doigts pour que tout fonctionne.
— Galérer avec les rollbacks en cas de problème.

Bref, pas hyper automatisé.

Et c’est là que GitOps est arrivé.

Le concept du GitOps

L’idée est simple :
“Si tout le code est dans Git… pourquoi ne pas y mettre aussi l’infrastructure et les déploiements ?”

En gros :

• Tu déclares l’état souhaité de ton infra (pods, services, configs…) dans Git.
• Un outil observe Git et synchronise automatiquement Kubernetes.
• Si quelqu’un modifie l’infra à la main, l’outil remet tout en conformité avec Git.

Et l’outil qui a popularisé ça, c’est ArgoCD (sorti en 2019).

Pourquoi ArgoCD a changé la donne ?

• Déploiements déclaratifs → Plus de commandes kubectl, tout passe par Git.
• Auto-sync → L’état réel doit toujours correspondre à l’état décrit dans Git.
• Rollbacks ultra simples → Une erreur ? Un simple git revert et tout redevient comme avant.
• Audit & traçabilité → Tout changement est versionné et approuvé via des PRs.

ArgoCD a permis de rendre le déploiement en production aussi simple qu’un git push.

Mais pour que tout ça fonctionne bien dans les gros projets, il manquait encore un dernier élément clé :

• ➡ Un moyen d’accélérer les builds et de gérer les monorepos efficacement.

➡ Et c’est là que Nx & Turborepo entrent en scène.