Autocode

1952.

Les ordinateurs continuent leur lente évolution.
Mais programmer reste un casse-tête.
Même avec Assembly ou Short Code, on est encore loin d’un vrai confort pour les développeurs.

Et puis, un homme arrive avec une idée lumineuse.
Alick Glennie, un étudiant de l’Université de Manchester.
Son objectif ? Simplifier la vie des programmeurs.

Il crée alors quelque chose d’inédit : Autocode.
Un des premiers langages de programmation à utiliser un compilateur.

Qu’est-ce qu’Autocode ?

Autocode, c’était presque magique.
Tu écrivais ton programme en un langage simplifié, proche des mathématiques ou de l’anglais.
Et le compilateur faisait le reste.

Il traduisait automatiquement ce code en langage machine.
Pas besoin d’interprétation ligne par ligne comme avec Short Code.
Ici, tout était préparé à l’avance pour être exécuté directement par la machine.

Résultat ?
Les programmes devenaient plus rapides à exécuter.
Et les développeurs gagnaient un temps fou.

Comment ça fonctionnait ?

Prenons un exemple simple : une addition.
En Autocode, tu pouvais écrire quelque chose comme :

LET A = B + C

Le compilateur transformait ça en instructions machine, prêtes à être exécutées.
Une révolution à l’époque.

Pourquoi c’est important ?

Parce qu’Autocode a marqué le début d’une ère :
Celle des langages compilés, qui dominent encore aujourd’hui.
C’est grâce à lui que des langages comme Fortran, C, ou même Java ont pu exister.

Il a aussi montré une chose essentielle :
Les programmeurs n’avaient plus besoin d’être des experts en matériel.
Ils pouvaient se concentrer sur leurs idées, sur la logique.
Et laisser la machine gérer les détails.

Une curiosité ?

Le premier Autocode fonctionnait sur le Manchester Mark I, un des premiers ordinateurs de l’histoire.
Et il était… très limité.
Mais c’était suffisant pour prouver que l’idée fonctionnait.

Et aujourd’hui ?

Autocode n’est plus utilisé, bien sûr.
Mais son héritage est partout.
Chaque fois que tu cliques sur “compiler” dans ton IDE, tu utilises une idée née dans les années 50.

Alors, tu t’imagines coder sur un Mark I avec Autocode ?