Bash
Le langage qui pardonne rien… mais qui te sauve quand tout part en vrille
On peut dire ce qu’on veut, mais à la fin, quand y’a plus rien qui marche…
Quand t’as plus d’UI, plus d’accès, plus de monitoring…
Il te reste le terminal.
Et dans ce terminal, y’a Bash.
Pas un “langage” comme les autres.
Pas de classe, pas de typage, pas de framework à la con.
Juste toi, ton clavier, et une machine qui t’obéit à la lettre — ou te détruit si tu trembles.
C’est brut.
Minimal.
Ancien.
Et pourtant, tout tourne là-dessus.
Les scripts de déploiement ? Bash.
Les installateurs de paquets ? Bash.
Les CI/CD en mode legacy crado ? Bash.
Les mecs qui récupèrent une prod dans l’urgence ? Bash. Toujours.
Mais attention…
C’est un langage qui ne prévient pas.
T’oublies une quote, tu fais un rm -rf mal placé, tu rediriges la sortie vers la mauvaise variable…
Et t’as transformé un serveur de prod en grille-pain.
Tu crois que t’as fait un truc propre, et là, t’as cette sueur froide :
“Pourquoi y’a plus rien dans /etc ?”
Mais bizarrement, c’est aussi un langage qui t’apprend le respect.
Tu fais attention.
Tu lis deux fois ce que t’écris.
Tu testes dans un dossier temporaire avant de lancer en prod.
Et tu comprends vite qu’un set -e ou un #!/bin/bash -x peut te sauver la vie.
Bash, c’est pas beau.
C’est pas moderne.
C’est pas fait pour faire des applis ou des API.
Mais c’est la base.
C’est l’outil du dernier recours.
Et c’est souvent lui qui a le dernier mot.
👉 Tu l’utilises encore tous les jours ou t’as fui vers des scripts Node/TS qui font des spawn() pour faire la même chose ?