gRPC

Le protocole ultra-rapide pour les APIs ! 🚀

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gRPC, c’est la Rolls des API quand tu veux jouer dans la cour des grands. Si REST et GraphQL te parlent de flexibilitĂ© et de simplicitĂ©, gRPC, lui, te balance un truc Ă  la Google : optimisĂ©, rapide, et conçu pour les microservices et les gros systĂšmes qui n’ont pas de temps Ă  perdre. 🚀

Sorti en 2016, gRPC (pour gRPC Remote Procedure Call) est basĂ© sur HTTP/2 et utilise des Protocol Buffers (aka protobuf) pour encoder et transmettre les donnĂ©es. En gros, lĂ  oĂč REST t’envoie des JSON et oĂč GraphQL te balance du texte Ă  la carte, gRPC passe en mode binaire. Oui, tu lis bien : des requĂȘtes en binaire, c’est pas fait pour ĂȘtre humain-friendly, mais c’est ultra rapide et optimisĂ©. đŸŽïžđŸ’š

Alors pourquoi Google a pondu ce bijou ? Simple : dans l’univers des microservices, t’as besoin de faire des appels rapides, nombreux et souvent complexes. REST fait le job, mais avec ses multiples requĂȘtes et son overhead HTTP classique, ça finit par peser. Avec gRPC, t’as des communications ultra-rapides, parfait pour les gros systĂšmes distribuĂ©s oĂč chaque milliseconde compte. ⏱

Ce qui change avec gRPC :

1. Protocol Buffers : Au lieu d’envoyer des donnĂ©es textuelles, gRPC les compresse en messages binaires grĂące Ă  protobuf. RĂ©sultat ? Des messages plus petits, donc des temps de rĂ©ponse plus courts.
2. HTTP/2 : gRPC utilise HTTP/2 qui supporte la multiplexation (plusieurs requĂȘtes en parallĂšle sur la mĂȘme connexion) et une meilleure gestion des flux. Ça te permet des Ă©changes plus fluides, avec moins de latence.
3. Communication bi-directionnelle : LĂ  oĂč REST est souvent “requĂȘte-rĂ©ponse”, gRPC permet des streams bidirectionnels. Les deux parties peuvent s’envoyer des messages en continu, parfait pour des use cases temps rĂ©el comme du streaming vidĂ©o, des jeux en ligne, ou de la communication IoT. 🔄

Mais, comme toujours, y’a des contreparties. gRPC, c’est pas vraiment le truc Ă  utiliser pour une simple API publique consommĂ©e par des dĂ©veloppeurs extĂ©rieurs. Les messages binaires, c’est pas facile Ă  lire ni Ă  dĂ©bugger, et t’es obligĂ© d’utiliser protobuf pour tout encoder/dĂ©coder. Autant dire que c’est pas aussi developer-friendly que REST ou GraphQL. 🧐

En gros, gRPC, c’est une bĂȘte de course taillĂ©e pour les architectures Ă  haute performance, mais qui demande une bonne maĂźtrise cĂŽtĂ© back. Pas question d’improviser ou d’y aller Ă  la cool comme avec REST. Faut une vraie rĂ©flexion sur la structure des messages, sur la gestion des services, et sur la communication entre tes microservices.

Est-ce que ça remplace REST ? Pas forcĂ©ment. gRPC, c’est un super outil, mais il n’est pas aussi simple et universel que REST. Pour un API publique, tu vas probablement rester sur du REST, mais pour un Ă©cosystĂšme interne de microservices, gRPC, c’est ton meilleur pote. đŸ’Ș

Alors, tu t’es dĂ©jĂ  lancĂ© dans un projet gRPC ?

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