JavaScript

La techno qu’on adore détester (ou qu’on déteste adorer, c’est selon).

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Retour fin des années 90. On est sur Netscape Navigator, le web est encore un bébé. On clique, on charge des pages statiques… et c’est tout. Si tu voulais une page un peu “vivante”, avec des interactions, bah fallait carrément changer de page. Imagine aujourd’hui devoir recharger Facebook à chaque “like”. Insoutenable.

C’est là qu’un gars, Brendan Eich, débarque. En 10 jours chrono, il pond un truc qui allait tout changer : JavaScript. L’idée ? Offrir aux pages web la capacité d’être dynamiques. Ajoute une animation, valide un formulaire côté client, affiche un message sans aller chercher un serveur à 10 000 km. Bref, donner du mouvement et de la réactivité au web.

Le problème, c’est que cette prouesse express a laissé des cicatrices. Une syntaxe un peu bizarre, des comportements imprévisibles… À l’époque, personne ne pensait que JavaScript survivrait longtemps. C’était juste là pour “patcher” les failles du moment.

Mais voilà : les irritants qu’il réglait étaient tellement critiques qu’il est devenu un standard. Aujourd’hui, JS est partout. Dans ton navigateur, sur ton serveur (merci Node.js), dans tes applis mobiles et même dans ton frigo connecté si t’as un modèle un peu fancy.

C’est quoi la morale ?
Une techno n’a pas besoin d’être parfaite pour réussir. Elle doit juste résoudre un vrai problème, au bon moment.

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