jQuery

Parlons un peu de ce bon vieux jQuery.
Ce dinosaure que tout le monde kiffe détester aujourd’hui… mais que pas mal d’entre nous doivent remercier d’avoir un jour rendu le JavaScript un peu moins infernal.

T’as déjà essayé de faire du JS avant 2006 ?
Genre, vraiment ?
C’était la jungle. Pas dans le bon sens du terme.
Chaque navigateur faisait sa sauce. Tu voulais ajouter une classe à un élément ? Bonne chance.
Tu voulais gérer un clic ? Prépare-toi à écrire trois fois le même code, version IE6, Firefox 2 et Safari chelou.
Et ne me parle même pas du DOM…

jQuery est né dans ce chaos.
Pas pour être “fancy”, pas pour “moderniser” quoi que ce soit.
Mais pour réparer. Pour panser les plaies ouvertes du JS côté front.

👉 C’était quoi l’idée de base ?
Créer une API simple, fluide, cohérente, pour manipuler le DOM, gérer les événements, faire des animations, et même lancer des requêtes AJAX, sans s’arracher les cheveux à chaque fois que tu changeais de navigateur.

Et spoiler : ça a marché.
“Write less, do more”, c’était pas juste un slogan marketing.
C’était le rêve de tout dev à l’époque.
Tu pouvais faire un carousel, gérer un toggle de menu, styliser une checkbox, en 10 lignes… et ça marchait PARTOUT.
Pas besoin de transpiler. Pas besoin de polyfill.
Ça marchait. Point.

Aujourd’hui, jQuery est ringard pour certains.
Mais honnêtement, si t’as codé entre 2006 et 2015, y’a de grandes chances que jQuery t’ait sauvé la mise plus d’une fois.
C’est pas juste un bout de lib.
C’est une béquille géniale qui a permis au web moderne de tenir debout jusqu’à ce que le JS natif (enfin) se muscle.

Alors ouais, aujourd’hui t’as des document.querySelector, du fetch, du addEventListener bien propre…
Mais souviens-toi qu’avant tout ça, c’était le chaos.

Et que jQuery, lui, est venu mettre de l’ordre.
Avec élégance.

💬 Et toi, t’en as fait à l’époque ?
T’as un petit bout de code jQuery que t’as encore dans ton muscle mémoire ?
Balance en commentaire ton .fadeIn() préféré ou ton .each() magique.
Nostalgie autorisée 👇