POO
Structurer le chaos avec des objets
Après la programmation structurée, on pensait être peinards.
Le code était plus propre, plus lisible… mais pas encore assez souple pour gérer des systèmes complexes.
T’imagines gérer un ERP ou une appli mobile avec juste des fonctions et des boucles ?
Bon courage.
C’est là qu’en 1967, Simula 67 débarque.
C’est le premier langage à introduire la programmation orientée objet.
Oui, avant Java, avant C++, c’est Simula qui a planté la graine.
L’idée ? Modéliser le monde réel avec des objets.
On crée des classes qui encapsulent des données (attributs) et des comportements (méthodes).
Besoin d’un truc plus précis ?
Tu fais de l’héritage.
Besoin de changer le comportement ?
Tu utilises le polymorphisme.
Simple, élégant, puissant.
Ça a résolu un gros irritant : le code devenait trop compliqué à maintenir à mesure que les projets grossissaient.
Avec la POO, tu pouvais enfin structurer ton code de façon modulaire et réutilisable.
Un changement dans une classe ? Pas besoin de toucher à tout le programme.
Aujourd’hui, la POO est partout.
Java, C++, Python, C#… même des langages qui n’étaient pas orientés objet à la base (comme PHP) s’y sont mis.
On l’utilise pour tout :
- Des applications web.
- Des jeux vidéo.
- Le mobile.
Mais bon, la POO, c’est pas la solution magique non plus.
Avec le temps, on a vu apparaître des critiques :
- Trop de complexité.
- Des objets pour des objets.
- Des frameworks lourds à gérer.
Résultat ? De plus en plus de devs mélangent POO et d’autres paradigmes
comme la programmation fonctionnelle.
➡️ Et toi, t’es plutôt team POO ou t’as fait ton burn-out avec des classes qui héritent d’autres classes qui héritent encore d’autres classes ?
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