SVM Les machines à vecteurs de support
Quand l’IA a cessé de deviner
Les années 90. Le deep learning ? Personne n’y croit encore.
Les réseaux de neurones sont jugés trop lents, trop gourmands, trop “théoriques”.
Pendant ce temps, il y a une autre équipe qui change les règles du jeu : les machines à vecteurs de support, ou SVM pour les intimes.
Mais c’est quoi une SVM ?
En gros, imagine que tu veux séparer des points sur un graphique (rouges à gauche, bleus à droite).
Une SVM va chercher LA ligne parfaite (ou le plan, dans des dimensions supérieures) qui fait cette séparation,
avec le maximum de marge possible entre les deux groupes.
Pas de place pour l’approximation.
Ce n’est plus juste une machine qui devine : c’est une machine qui trouve des solutions propres, mathématiques, élégantes.
Pas étonnant que les SVM aient été LA star des années 90 et 2000.
Elles ont servi partout :
- Reconnaissance d’images.
- Classification de texte.
- Bio-informatique.
Si t’avais une problématique où il fallait différencier A de B, c’était l’arme fatale.
Mais pourquoi c’est important ?
Parce que les SVM ont été les premières vraies preuves que les machines pouvaient généraliser.
Avant ça, on bricolait des modèles qui “marchaient” sur les données d’entraînement mais galéraient en dehors.
Les SVM ont montré qu’on pouvait bosser proprement, avec une rigueur presque scientifique.
Et elles ont tenu la baraque jusqu’à ce que les réseaux de neurones reprennent le flambeau,
grâce à la puissance de calcul qu’on n’avait pas dans les années 90.
Mais encore aujourd’hui, les SVM sont utilisées dans certains cas où le deep learning est overkill ou trop gourmand.
Moralité ?
Même si ce n’est plus la techno à la mode, les SVM ont pavé la route pour tout ce qu’on fait en apprentissage supervisé.
Elles sont un peu comme ces vieux héros qu’on respecte toujours, même si leur époque est passée.
➡️ Alors, team SVM ou team deep learning ?
Ça te parle cette histoire de “séparer les points” ou t’es plus dans l’intuitif ?