Ada

Le langage qui devait sauver le monde (ou presque)

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Dans les années 70, l’armée américaine avait un gros problème.

Elle utilisait des centaines de langages de programmation différents pour piloter ses systèmes. Résultat : c’était le chaos. Chaque programme était un patchwork de technos incompatibles, impossible à maintenir.

Un missile ? Un langage.
Un radar ? Un autre langage.
Un avion ? Encore un autre.

Tu veux corriger un bug ? Bonne chance pour comprendre du code écrit il y a 10 ans dans un langage oublié par tous (y compris son créateur).

C’est là que le DoD (Department of Defense) décide de tout révolutionner : ils veulent un seul et unique langage, structuré, fiable, et adapté aux systèmes critiques. Un langage qui évite les bugs mortels.

Ils lancent un appel d’offres mondial. Après une compétition féroce, c’est Jean Ichbiah, un Français, qui gagne avec son langage Ada, nommé en hommage à Ada Lovelace.

Ada, c’est le tank des langages.
Hyper structuré, conçu pour éviter les erreurs, avec une gestion mémoire ultra stricte. Son but : empêcher les conneries avant qu’elles n’arrivent.

Il a été adopté pour l’aérospatiale, la défense, et tout ce qui ne doit JAMAIS planter. Aujourd’hui encore, il tourne dans des satellites, des avions, et des systèmes critiques.

Mais Ada n’a jamais conquis le monde. Trop rigide, trop complexe pour le grand public, il a été éclipsé par des langages plus flexibles comme C ou Java.

Moralité : parfois, être trop parfait, c’est un problème.

👉 Tu l’as déjà croisé, Ada ? Ou t’es team C/C++ comme tout le monde ?

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