Android

2005. Google sent le piège.

L’iPhone n’existe pas encore, mais les rumeurs disent qu’Apple bosse sur un téléphone révolutionnaire. Microsoft aussi pousse Windows Mobile. Et Google, qui vit de la pub en ligne, réalise un truc : si les téléphones deviennent des mini-ordinateurs, il doit être dessus. Sinon, il est mort.

Sauf qu’un petit projet du nom d’Android Inc., fondé par Andy Rubin, traîne dans un coin. Un OS pensé au départ… pour des appareils photo numériques (!). Google le rachète en urgence pour 50 millions de dollars, réoriente le projet vers le mobile et prépare une riposte.

Puis en 2007, Apple sort l’iPhone. Et là, panique totale chez Google.

Le premier prototype d’Android ressemblait à un BlackBerry avec clavier physique. En quelques mois, ils jettent tout et repartent de zéro pour coller au modèle iPhone : un écran tactile, une navigation fluide, un vrai navigateur web.

2008, premier téléphone Android : le HTC Dream (ou T-Mobile G1). L’OS est loin d’être parfait, mais il propose quelque chose que l’iPhone refuse :
✅ Un écosystème ouvert – Pas besoin de passer par Apple pour publier une app.
✅ Des téléphones pour tous les budgets – Du bas de gamme au flagship.
✅ Une personnalisation totale – Widgets, ROM custom, tout est modifiable.

Très vite, les constructeurs comprennent l’intérêt : Android leur permet de rivaliser avec l’iPhone, sans dépendre d’Apple. Samsung, HTC, Sony, Motorola… Tout le monde se jette dessus.

En quelques années, Android devient l’OS mobile le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, il équipe plus de 70% des smartphones.

Mais Android, c’est aussi des défauts :
⚠️ Fragmentation – Chaque constructeur fait sa sauce, les mises à jour sont un cauchemar.
⚠️ Moins optimisé qu’iOS – Des bugs, des lenteurs sur certains modèles.
⚠️ Un écosystème trop ouvert – Résultat : plus de malware et de failles de sécurité.

Bref, Android a gagné la guerre du volume, mais iOS reste le roi du premium. Deux visions du mobile, deux philosophies.

Toi, t’es plutôt Team Android ou Team iPhone ?