C++

Le C, mais avec une cape de super-héros.

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Années 80. Le C domine le monde du dev. Rapide, portable, puissant… Mais voilà, les logiciels deviennent de plus en plus complexes, et coder tout ça en C, c’est un peu comme essayer de construire un gratte-ciel avec un marteau et des clous : faisable, mais épuisant.

C’est là qu’un mec, Bjarne Stroustrup, arrive avec une idée.
Il se dit : “Et si on gardait la puissance brute du C, mais qu’on y ajoutait un peu de structure, de modernité, et de confort ?”
Résultat ? En 1983, il crée C++, qu’il appelle au départ “C with Classes”.

L’innovation clé de C++ ? La programmation orientée objet.
Fini de tout balancer dans des fonctions et des pointeurs en vrac. Avec les objets, tu peux modéliser le monde réel : des classes, des héritages, des encapsulations. Tu construis ton code comme des Lego, bloc par bloc, réutilisable et plus facile à maintenir.

Mais pourquoi C++ a-t-il explosé ?
Parce qu’il combinait le meilleur des deux mondes :
• La performance brute du C. (T’as besoin d’aller vite ? C++ répond toujours présent.)
• La structure des objets pour organiser des projets complexes.

Et du coup, C++ a envahi la planète :
• Les jeux vidéo ? Presque tous les moteurs 3D (Unreal Engine, par exemple) sont en C++.
• Les OS ? Une partie de Windows et macOS tourne en C++.
• Les logiciels pro comme Photoshop, AutoCAD ou même certaines applis bancaires ? C++, évidemment.

Mais voilà, avec la puissance vient la complexité.
Gérer la mémoire à la main (encore), comprendre les templates (🤯), éviter de te perdre dans des héritages qui ressemblent à un arbre généalogique foireux… Le C++ est un outil de maître, mais il peut vite devenir ton pire cauchemar si t’as pas les bons réflexes.

En vrai, C++ est une sorte de paradoxe :
Il est à la fois intemporel et controversé. Une machine de guerre pour ceux qui le maîtrisent, mais souvent trop lourd pour des projets plus modernes.

Aujourd’hui, avec des langages comme Rust, Go ou Python qui grignotent son terrain, il reste une référence… mais son utilisation tend à se spécialiser.

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