C

Le grand-père de tous les langages ! 🚀

🎧 Écoutez l’histoire
⏳ Chargement...

OK, parlons d’un OG du game : le C.
Pas de blabla, pas de fioritures. C’est le couteau suisse des langages.

On est dans les années 70, chez Bell Labs. Les ordinateurs, c’est un délire de câbles, de terminaux qui clignotent, et de langages qui ressemblent à de l’alien pour un humain normal. Un gars, Dennis Ritchie, décide qu’il est temps de changer ça.

Son objectif ? Créer un langage qui parle autant aux machines qu’aux humains.
Un truc à mi-chemin entre l’assembleur (le langage qui parle directement aux processeurs) et des syntaxes plus lisibles. Résultat : en 1972, C voit le jour.

Le timing était parfait. Unix, le système d’exploitation développé chez Bell Labs, avait besoin d’un langage pour être portable. Traduction : qu’il puisse tourner sur différentes machines sans tout réécrire. Avant ça, chaque machine avait son propre langage. Un casse-tête sans fin. Avec C, Unix est devenu universel. Et ce duo a conquis le monde.

Mais pourquoi le C a-t-il marqué autant ?
Parce qu’il a réglé des irritants critiques :
1. Contrôle total : Tu veux gérer la mémoire ? Jouer avec les pointeurs ? Optimiser chaque ligne pour gratter en perfs ? C’est ton meilleur pote.
2. Performance : Tu codes presque à la vitesse de l’assembleur, mais sans t’arracher les cheveux.
3. Portabilité : Écris une fois, compile partout. Du PC au microcontrôleur, c’est du C sous le capot.

C’est simple, tous les langages modernes ont un peu (ou beaucoup) de C dans leur ADN. C++ ? C avec des stéroïdes. Java ? Inspiré du C. Même Python a été codé… en C.

Mais attention, le C n’est pas tendre. Il te file les clés, mais il te laisse aussi te planter. Une erreur de pointeur ? Un malloc mal géré ? Et boum, ton programme crashe ou, pire, ouvre une faille de sécurité. Responsabilité totale.

Le C, c’est un langage qui ne te tient pas la main, mais qui te rend plus fort.
Respect éternel pour Dennis Ritchie et sa team.

26 / 109
Retour aux histoires Réagir sur LinkedIn