Cordova
L’ancêtre du web mobile
Avant que tout le monde ne s’excite sur Flutter ou React Native,
il y avait une techno qui promettait déjà de faire tourner une app sur iOS et Android avec un seul code : Cordova (ou PhoneGap pour les anciens).
On est en 2009. L’iPhone a deux ans, Android un an.
Le problème ?
Si tu veux une app mobile, t’as deux choix pourris :
- • Soit tu fais du natif… mais ça veut dire apprendre Objective-C et Java (et recruter deux équipes).
- • Soit tu fais du web… mais ton site ne pourra pas accéder aux fonctionnalités du téléphone.
C’est là que Nitobi (une boîte canadienne) sort PhoneGap.
L’idée ? Faire tourner une app mobile comme un site web,
mais dans un conteneur natif qui expose les API du téléphone.
Et ça marche !
Très vite, Adobe rachète la techno (et la renomme Cordova en open-source).
Tout le monde s’y met : petites boîtes, agences, même des grosses boîtes en interne.
Sauf qu’il y avait un hic… les perfs.
Cordova, c’était une WebView déguisée en app mobile.
Et à l’époque, les WebViews étaient lentes, mal optimisées.
Résultat : animations saccadées, UX moyenne…
Et dès que les vrais frameworks hybrides sont arrivés (React Native, Flutter), Cordova a pris cher.
Aujourd’hui, il survit encore, mais souvent dans des projets legacy.
Son héritage, lui, est partout : sans Cordova, pas d’Ionic, pas de Capacitor, pas d’Electron.
Bref, Cordova a essuyé les plâtres du web mobile.
C’était bancal, mais fallait bien un premier pionnier pour ouvrir la voie.
➡️ Tu as déjà bossé sur une app Cordova ? Tu en gardes quel souvenir ?