Xamarin
L’illusion du natif en C#
On est en 2011. Le mobile explose, iOS et Android sont en pleine guerre, et chez Microsoft… on mise encore sur Windows Phone (ouch).
Le problème ? Les devs .NET sont bloqués.
Ils ont passé 10 ans à faire du C# et du .NET, et là, on leur dit qu’il faut apprendre Objective-C et Java pour faire du mobile ? Pas question.
C’est là qu’arrive Xamarin.
L’idée est simple :
Coder une app mobile en C# et la compiler en natif pour iOS et Android.
Et techniquement, c’est une dinguerie.
• Xamarin.iOS et Xamarin.Android offrent un accès direct aux API natives.
• Xamarin.Forms permet même de partager l’UI entre les plateformes.
• Et tout tourne sur Mono, une implémentation open-source de .NET.
Les boîtes qui misaient sur Microsoft adorent : un seul codebase, une seule équipe, des apps performantes.
Sauf que…
Xamarin, c’était aussi :
• Des builds lentes (surtout sur iOS).
• Des apps plus lourdes à cause du runtime embarqué.
• Un écosystème fermé (et quand Microsoft a racheté en 2016, ça a fait peur).
Et puis, soyons honnêtes… Xamarin.Forms, niveau UX, c’était pas fou.
En 2022, Microsoft a décidé de tourner la page avec .NET MAUI, une évolution plus moderne et mieux intégrée.
Mais Xamarin a prouvé qu’on pouvait faire du cross-platform sérieux avec du C#, et ça, c’était une révolution pour l’époque.
Tu l’as utilisé, toi, Xamarin ? C’était l’amour ou la galère ?