Ionic

Le framework qui voulait tuer le natif (et qui a presque réussi)

🎧 Écoutez l’histoire
⏳ Chargement...

En 2013, le débat “natif vs hybride” est en feu.

D’un côté, le natif (iOS en Objective-C, Android en Java).
Performance top, UX fluide, mais un coût énorme (2 équipes, 2 codebases).
De l’autre, Cordova, qui permet de faire une app mobile en HTML/CSS/JS… mais avec des perfs aux fraises dès que tu pousses un peu.

Et là, une boîte du nom de Drifty sort un framework qui va secouer tout ça : Ionic.

L’idée ?
• Garder Cordova pour accéder aux API natives.
• Apporter une vraie UX mobile avec des composants préconçus en CSS et JavaScript.
• Optimiser les perfs avec AngularJS (et plus tard React, Vue et Stencil).

Ionic, c’était le framework web qui voulait ressembler à du natif.

Et ça a cartonné.
• Les devs web adorent : c’est du HTML/CSS/JS, pas besoin d’apprendre Swift ou Java.
• Les entreprises kiffent : une seule équipe pour gérer iOS, Android et même le web.
• Et la communauté explose.

Mais comme toujours, il y avait un hic…

Les perfs.
• Animations moins fluides qu’en natif.
• Lags sur les vieux smartphones.
• Expérience parfois inégale selon la plateforme.

C’est pour ça qu’Ionic a évolué.
Exit Cordova, bonjour Capacitor, un runtime plus moderne.
Exit Angular-only, maintenant React et Vue sont supportés.
Et surtout, Ionic reste une référence pour le dev mobile basé sur le web.

Alors, est-ce que Ionic a tué le natif ?
Non. Mais il l’a bien secoué.

Tu en as déjà fait ? C’était le rêve du full web ou la galère des WebViews ?

98 / 109
Retour aux histoires Réagir sur LinkedIn