Freelance
la révolution de l’indépendance
Années 2000. Internet explose, les entreprises se digitalisent à toute vitesse, et la demande pour les talents IT devient complètement dingue. Les développeurs, designers, et autres experts en tech se rendent compte d’une chose : ils n’ont plus besoin d’être salariés pour trouver des missions.
Mais voilà, jusqu’en 2009, devenir indépendant en France, c’est un vrai parcours du combattant.
Monter une entreprise implique des démarches complexes, un comptable obligatoire, et des charges élevées, même si tu ne gagnes pas grand-chose.
Résultat, beaucoup se freinent ou passent sous les radars avec des activités “au black”.
C’est là qu’intervient un coup de génie : la création du statut d’auto-entrepreneur (rebaptisé micro-entrepreneur en 2016).
En un clic (ou presque), tu déclares ton activité, tu ne paies des cotisations que si tu gagnes de l’argent, et tu peux te lancer rapidement.
Pour l’IT, c’est une révolution : la liberté devient accessible.
Le freelance, c’est une réponse à un gros irritant du CDI : la perte d’autonomie.
Les devs veulent choisir leurs missions, leurs clients, leurs horaires.
Ils veulent casser la routine, bosser sur des projets variés, et, soyons honnêtes, gagner plus d’argent.
Et le marché leur donne raison : les entreprises cherchent de plus en plus des compétences pointues sur des durées limitées.
Le freelance, c’est du gagnant-gagnant.
Mais tout n’est pas rose. Être freelance, c’est aussi accepter l’incertitude.
Pas de salaire garanti, des périodes de creux, et surtout, une montagne de responsabilités : trouver des clients, négocier les contrats, gérer la facturation…
Et ça, c’est sans parler des galères administratives (merci l’URSSAF).
Aujourd’hui, le freelancing dans l’IT n’a jamais été aussi populaire.
Avec les plateformes comme Malt, Upwork ou LinkedIn, les devs peuvent facilement trouver des missions et construire leur carrière à leur rythme.
Mais la vraie question, c’est : est-ce que cette liberté vaut le stress qui vient avec ?
Toi, tu te verrais bosser en freelance, ou tu préfères garder le confort du salariat ?