JUnit
La naissance du TDD (ou comment un dev en a eu marre des tests foireux)
À la fin des années 90, le développement logiciel, c’était un peu le Far West.
On codait, on balançait en prod, et si ça cassait… bah on corrigeait plus tard (ou jamais).
Les tests ? Un mal nécessaire, souvent fait à la main, souvent bâclé.
On développait d’abord, on testait après – si on avait le temps.
Et puis est arrivé Kent Beck, un gars qui en avait marre de voir du code planter sans prévenir.
Il voulait une approche propre, fiable, reproductible.
Un moyen de s’assurer que chaque morceau de code faisait bien ce qu’il était censé faire, sans avoir à tout vérifier à la main à chaque modif.
Il a alors créé JUnit en 1999 avec Erich Gamma.
Un framework de tests unitaires pour Java, inspiré de son boulot sur Smalltalk.
Un truc simple, rapide, et automatisable.
Mais surtout, JUnit a posé les bases du TDD (Test-Driven Development) :
- 1️⃣ Écrire d’abord le test
- 2️⃣ Faire en sorte que le code passe le test
- 3️⃣ Refacto et optimisations
Une vraie révolution.
On ne codait plus à l’aveugle, on s’assurait que chaque brique fonctionnait dès le départ.
Grâce à JUnit, les tests unitaires sont devenus un standard,
et l’approche TDD s’est imposée.
Aujourd’hui, on retrouve son influence dans tous les frameworks de tests modernes.
Moralité ?
Le test, ce n’est pas un truc qu’on fait à la fin.
C’est une partie intégrante du dev.
Et tout ça, c’est grâce à un gars qui en avait marre de réparer du code cassé à 3h du matin.