Selenium
Comment un testeur en a eu marre de cliquer comme un robot
Début des années 2000. Le web explose.
Les sites deviennent de plus en plus interactifs, et tester une application, c’est un enfer.
Imagine :
Tu développes une app web.
Tu fais une modif.
Tu ouvres ton navigateur, tu cliques sur chaque bouton, tu remplis chaque formulaire, tu vérifies chaque page… à la main.
Et tu recommences après chaque mise à jour.
Les testeurs passent leurs journées à cliquer comme des machines, et forcément, ils ratent des bugs.
C’est long, répétitif, chiant.
Jusqu’à ce que Jason Huggins, un ingénieur chez ThoughtWorks, en ait marre.
En 2004, il crée Selenium, un outil capable d’automatiser ces tests fastidieux.
L’idée ?
Un script qui pilote le navigateur à ta place :
- ✅ Il clique, remplit des champs, soumet des formulaires
- ✅ Il compare les résultats attendus avec la réalité
- ✅ Il répète tout ça sans jamais se fatiguer
Une révolution pour le testing web.
Selenium devient vite un standard, adopté par les plus grosses boîtes.
Fini les tests manuels interminables, place aux tests end-to-end automatisés.
Mais Selenium avait aussi ses galères :
- ⚠️ Tests lents
- ⚠️ Instabilité des scripts
- ⚠️ Setup parfois compliqué
C’est ce qui ouvrira la voie plus tard à des alternatives comme Cypress et Playwright…
mais ça, c’est une autre histoire.
Selenium a prouvé qu’on pouvait tester un site web comme une vraie personne…
mais sans les erreurs humaines.
Et aujourd’hui encore, il reste une référence pour l’automatisation des tests.
➡️ Tout ça, parce qu’un mec en a eu marre de faire toujours les mêmes clics.